La route - Cormac McCarthy

"l'apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste d'humanité. Survivront-ils à leur voyage ?"





Ce qui m'a marqué, c'est ce fragile lien qui nous raccorde au statut d'être humain, quand tout est désespéré.
Et cette relation père-fils est poignante.

C'est une des choses qui m'a frappée en le lisant. Cette volonté de garder leur dignité d'êtres humains en toutes circonstances, sans cesse relayée par les demandes de l'enfant à son père "On est les gentils, hein ?". Le petit sait que c'est mal de "manger les gens" et que les "gentils" ne font pas ça. Parce qu'ils sont en osmose et que le père ne protège pas l'enfant seulement parce que c'est son fils mais aussi, et peut-être surtout, parce que l'enfant porte l'espoir d'une humanité future qui ne meurt pas symboliquement parlant, aka qui ne se dégrade pas dans l'inhumain. Il "porte le feu".

un merveilleux livre aussi sur les relations père fils

pour l'auteur aussi, c'est un cadeau à son propre fils (qu'il a eu tard) une façon de lui laisser un héritage d'amour et "moral"